La journaliste était l’invitée de Clémentine Galey dans son podcast «Bliss Stories». Habituée à être très discrète sur sa vie privée, elle s’est confiée comme jamais sur les premiers jours de vie de son deuxième enfant.
Des confidences inédites. Si Marie Portolano a toujours souhaité préserver sa vie privée – en ne communiquant pas les prénoms de ses enfants par exemple – elle a accepté de témoigner de son histoire et sa maternité dans le podcast de Clémentine Galey, intitulé «Bliss Stories». La nouvelle présentatrice de l’émission «Les Maternelles XXL» diffusée sur France 4 est revenue, entre autres, sur sa première grossesse, son histoire d’amour avec son époux, Grégoire Ludig et leur désir de fonder une famille.
Celle qui était animée par le souhait de devenir maman dès l’âge de 15 ans s’est cependant confrontée à une dure réalité : un parcours PMA. En effet, trois ans après sa rencontre avec le comédien, ils ont souhaité agrandir la famille. «J’arrête la pilule et je ne tombe pas enceinte le mois d’après. Donc je me dis qu’il y a un problème. […] Le mois suivant, je vais faire des tests qui décèlent une petite réserve ovarienne moyenne», explique-t-elle tout en ajoutant que cette attente dure dans un premier temps une année.
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«Je refais des tests et ça devient un peu critique, je suis quasi pré-ménauposée», se souvient Marie Portolano. De là commence un processus d’inséminations artificielles et de FIVs (fécondation in vitro) de quatre années. Et une dernière tentative s’est finalement révélée payante. «Je suis tombée enceinte en janvier 2022. […] À l’époque je présentais “Le Meilleur Pâtissier”. J’étais très stressée de faire une fausse couche mais la grossesse se passe plutôt bien», raconte la journaliste tout en ajoutant que l’accouchement par césarienne se passe, lui aussi, très bien. Pourtant, les choses se compliquent deux jours seulement après la naissance de son deuxième fils, Lino.
«Bébé en détresse»
«Je ne sais pas comment expliquer, je vois qu’il y a quelque chose qui cloche chez lui. Il ne boit pas bien et tout le monde me dit, les sages-femmes comme les pédiatres, que c’est normal, qu’il est né trois semaines avant son terme donc qu’il est simplement fatigué», explique Marie Portolano à Clémentine Galey. Vingt-quatre heures plus tard, la jeune maman ne constate pas d’amélioration, voir une dégradation de son état. «Il n’ouvrait plus les yeux donc je demande à chaque fois des auscultations mais ils me disent que tout va bien.» Jusqu’au moment où son séjour à la maternité touche à son terme et qu’elle refuse de signer son formulaire de sortie.
Durant la nuit, il a arrêté de respirer et s’est fait réanimer devant nous. C’est là que j’ai compris la dissociation
Marie Portolano
Après plusieurs demandes, le pédiatre ausculte finalement son fils de 4 jours et confirme l’inquiétude de la jeune femme. «Il lui prend le bras, son bras tombe. 39,5 de fièvre. Là, on change de vie. En une demi-seconde, hospitalisation, bébé en détresse. Ils lui font une ponction lombaire en urgence et nous font sortir de la pièce.» D’une simple intuition, Marie Portolano a finalement su déceler les premiers signes d’une méningite. «Ils ont tout de suite compris qu’il avait une méningite. Il était en train de perdre la vie, il était malade», se souvient-elle avec difficulté. Et d’ajouter : «La première chose que je dis c’est “est-ce qu’il va mourir ?” et ils me répondent qu’ils ne peuvent pas me dire parce qu’il est très malade.»
Le pire moment, selon la journaliste, est arrivé le lendemain matin. «Ils m’ont calé un rendez-vous avec un psychologue qui s’est avéré être dans le protocole fin de vie nourrisson. Je réalise que c’est très grave. […] Durant la nuit, il a arrêté de respirer et s’est fait réanimer devant nous. C’est là que j’ai compris la dissociation», confie-t-elle avant d’éclater en sanglots, chamboulée par ces souvenirs. Après cette nuit chaotique, l’état du nouveau-né se stabilise finalement. «Et là, la cheffe de service me dit en me regardant dans les yeux : “Vous avez sauvé votre fils. Vous seriez partis chez vous, il serait décédé. C’était une question d’heure”», avoue-t-elle en précisant être resté au chevet de son fils hospitalisé pendant un mois.