Publié le
29 sept. 2025 à 16h29
Après avoir dénoncé un « bilan mitigé » sur la condition animale à Metz (Moselle), l’association PAZ dresse son état des lieux dans ce domaine pour la Ville de Nancy (Meurthe-et-Moselle).
Si l’association salue des avancées notables avec la fin de la captivité des animaux sauvages au parc de la Pépinière et l’attribution d’une délégation à la condition animale, elle estime que Nancy « doit faire mieux pour la condition animale » et liste des actions que la municipalité doit entreprendre.
L’association opposée à la création d’une volière à la Pépinière
Dans son bilan, l’association PAZ regrette que la Ville de Nancy n’ait pas « clairement pris position » sur certaines pratiques comme les méthodes cruelles visant les pigeons, les salons animaliers et l’utilisation des feux d’artifice traditionnels.
Elle s’oppose également au projet de la volière qui est en cours de construction au sein du parc de la Pépinière. « Qu’ils soient domestiques ou sauvages, mettre des oiseaux en cage est cruel ! », ajoute-t-elle.
À ce même titre, elle demande aussi à Mathieu Klein, maire de Nancy et président de la Métropole du Grand Nancy, à s’engager à fermer l’aquarium de Nancy.
La Ville de Nancy défend son bilan
Contacté par Lorraine Actu, Loïc Delagneau, chef du service biodiversité urbain à la Ville de Nancy, salue le travail de l’association avant de défendre le bilan de la municipalité. « Aujourd’hui, même si des contrats courent toujours avec des entreprises, ils ne sont plus actifs et il n’y a plus de campagnes systématiques de piégeage pour les pigeons. Nous avons mis en place un pigeonnier contraceptif au plateau de Haye et cherchons un lieu pour en installer un dans le centre-ville. »
Concernant l’aquarium et l’espace animalier de la Pépinière, « ils ont un objectif pédagogique », martèle-t-il : « on a souhaité réinvestir fortement cet espace pour en faire un lieu de sensibilisation au bien-être animal et de conservation d’espèces domestiques locales. La volière pourra aussi permettre de sécuriser des oiseaux en cas d’épidémie de grippe aviaire. »
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« Toutes les données de l’association ne sont pas à jour. Par exemple, on intervient depuis bien longtemps sur les chats errants en versant des subventions à des associations ou encore en mettant des cabanes à disposition », ajoute-t-il.
Une impossibilité d’interdire les salons animaliers
« La Ville a fait un gros travail dans les cantines scolaires, tient à rappeler Loïc Delagneau avant d’ajouter qu’il y a une option végétarienne à chaque repas et qu’on a été au-delà de la loi en proposant une journée végétarienne par semaine. »
Concernant les salons animaliers, s’il rappelle que la Ville s’oppose à ces évènements, elle ne possède pas les prérogatives pour s’y opposer lorsqu’ils ont lieu dans des lieux privés.
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