
Dans son livre, Ma vie chez les Windsor, Marc Roche fait quelques confidences sur la relation entre le roi et son fils aîné, soulignant les tensions à l’œuvre.
Le roi Charles III serait-il en froid avec ses deux fils ? C’est ce que laisse entendre Marc Roche dans son dernier livre, Ma vie chez les Windsor : les derniers secrets de Buckingham (Éd. Albin Michel). Les tensions entre le souverain et le prince Harry sont déjà bien connues et font régulièrement les choux gras des médias. Mais en coulisses, lorsque les caméras sont éteintes, l’époux de la reine Camilla et son fils aîné se livreraient également à une petite guerre d’ego. «Charles vit très mal les tentatives de William de se forger son propre rôle profitant du fait qu’il ne peut plus rien dire en tant que souverain pour s’étendre sur certains de ses sujets préférés, à savoir l’écologie, la lutte contre le racisme, l’aide aux démunis…», nous confiait Marc Roche lors d’un entretien réalisé pour la sortie de son livre. En effet, selon les règles de la monarchie, le roi ou la reine d’Angleterre se doit de rester neutre et de taire toute opinion politique ou au sujet d’un fait de société. Contrairement à l’héritier qui peut parfois y aller de son avis sur certains sujets. Le roi Charles III serait donc agacé par le comportement du prince de Galles.
Tel père, tel fils
Si Charles III ressent une certaine jalousie vis-à-vis de son fils aîné, Marc Roche rappelle que le souverain a lui aussi pu avoir ce genre de comportement lorsqu’il était encore héritier au trône britannique. «Il a sans doute oublié que lui avait fait la même chose sous Elizabeth II, et que, de tout temps, les relations entre souverain et héritier au trône ont toujours été impossibles», ajoute l’ancien membre du «Royal Rota» et correspondant pour Le Monde à l’époque. «Ainsi Charles et William ne s’entendent pas très bien, ils se détestent à la limite», analyse-t-il.
Selon lui, le souverain se servirait donc de sa complicité avec Kate Middleton, née notamment avec leur expérience du cancer, pour créer «un contre-pouvoir face à William». Il ajoute que Charles III percevrait le prince William comme «un Brutus, sorte de régent profitant un peu de la maladie du souverain». «Tu quoque» Williamus ?