Pourquoi le 10 décembre et pas fin novembre comme cela avait été annoncé par la municipalité ? « Tout simplement parce qu’il fallait laisser un peu plus de temps aux artisans d’art. Ce chantier, c’est quand même un travail d’orfèvre », fait remarquer Delphine Jamet, l‘adjointe au maire chargée de l’administration générale. Il faut dire que, selon le vœu de 75,5 % des quelque 13 800 personnes qui avaient participé à la consultation lancée par la Mairie, l’objectif était de recréer une réplique la plus parfaite possible du portail historique.
Entrée principale bloquée cette semaine
Pour ce faire, il a fallu commencer par restaurer les murs. Un travail méticuleux confié aux Compagnons de Saint-Jacques, qui ont dû remplacer trois à quatre mètres cubes de pierres de taille abîmées par l’incendie. Le gros du chantier est achevé depuis plusieurs mois, mais il reste encore quelques interventions à effectuer côté cour. Voilà pourquoi, cette semaine jusqu’au 3 octobre inclus, l’entrée principale est provisoirement bloquée par des échafaudages, obligeant les visiteurs à pénétrer dans l’enceinte municipale par la rue Montbazon.
Et c’est donc à une quinzaine de jours de Noël que le nouvel ouvrage en chêne massif français, avec les mêmes moulures que son ancêtre, sera définitivement installé sur ses gonds.