Avant d’aborder les différents dossiers à l’ordre du jour de ce conseil municipal de rentrée, le maire de Marmande est revenu sur plusieurs événements de l’été marmandais. À commencer par les marchés gourmands, dont la fréquentation a stagné sur l’esplanade du Maré. « Nous avons reçu une demande sur les marchés gourmands pour les déplacer à la Filhole, car celui qui a eu lieu là-bas a beaucoup plu aux producteurs et on en a discuté avec les commerçants. Il faut étudier la faisabilité électrique et technique parce que nous avons loué des générateurs là-bas et cela représente un coût important à chaque fois », a détaillé Joël Hocquelet.
« Nous ne décidons pas pour eux »
En parlant de générateur à la Filhole, les entretiens continuent entre les organisateurs de Garorock, les responsables d’Enedis et la municipalité, le Département et Val de Garonne agglomération au sujet des installations trop coûteuses du festival à la Filhole, électriques notamment, comme l’a confirmé le maire ce lundi 29 septembre. Une visio à laquelle ont également participé… la Ville de Bordeaux et la métropole bordelaise.
Au cœur des enjeux, il est toujours question de diminution des coûts pour Eventim, qui a racheté la manifestation il y a deux ans et souhaite la rendre rentable. Toutes les pistes sont étudiées pour ce faire, et la présidente de l’agglomération bordelaise a confirmé avoir été contactée à ce sujet. « C’est une entreprise privée. Nous ne décidons pas pour eux. L’équilibre financier fragile des festivals pèse aussi dans la balance », a livré Joël Hocquelet. Mi-septembre, ce dernier a d’ailleurs personnellement reçu le directeur général de la société allemande, Frithjof Pils, à Marmande. « Selon les dernières nouvelles, ils font tout pour garder Garorock, ici, en 2026. Ils voient bien que l’esprit ne serait pas pareil ailleurs », ajoute l’élu.
La balle est désormais (toujours) dans le camp de CTS Eventim.