Jean-Yves Pidoux

ancien directeur des SIL, co-président des Grands-parents pour le climat

Publié le 21 avril 2025 à 19:01. / Modifié le 21 avril 2025 à 21:20.

3 min. de lecture

L’accord issu des négociations entre la Suisse et l’Union européenne intègre un chapitre consacré à l’électricité. Deux tribunes y ont déjà été consacrées dans Le Temps, l’une par Wolfgang Martz le 31 janvier et l’autre par Christian Petit le 11 février 2025. La première considérait cet accord, et l’ouverture complète du marché qu’il prévoit, comme «une aubaine pour la Suisse». La seconde nuançait cette appréciation et doutait que l’accord prélude à des baisses de prix pour les ménages et pour les PME. Je voudrais poursuivre dans cette veine en relevant quelques éléments structurels et quelques contradictions.

L’accord est vital pour la stabilité du réseau électrique suisse; il permettrait aussi une meilleure valorisation de la production nationale. Mais l’exigence européenne d’une ouverture totale du marché de l’électricité n’est compréhensible ni au regard de la réalité ni à celui de l’actualité.

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