À La Haye, le musée Mauritshuis affirme que trois des autoportraits du maître en sa possession sont douteux.
À La Haye, le Mauritshuis, le musée de la Jeune fille à la perle, de Vermeer et aussi de sa Vue de Delft, avec son petit pan de mur jaune cher à Proust, n’occulte rien. Avec courage, l’ancien hôtel particulier du richissime comte et gouverneur du Brésil au XVIIe siècle Jean-Maurice de Nassau-Siegen – endroit qui fut aussi le siège de la puissance Compagnie néerlandaise des Indes occidentales puis le Cabinet royal de peintures – réévalue ses autoportraits de Rembrandt. Ils sont trois et l’exposition-dossier qui les détaille salle 10, jusqu’au 13 juillet, nouvelles analyses à l’appui, incite fortement à leur déclassement.
Au sujet de deux d’entre eux – le portrait daté de 1629 environ et dit « avec un gorgerin », du nom de cette pièce d’armure servant à protéger le cou, et Étude d’un vieil homme (vers 1655-1660) -, des doutes existaient, formulés depuis vingt-cinq ans. Pour le premier, il est désormais admis qu’il n’est qu’une copie d’un original conservé au musée de Nuremberg. L’auteur…
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