Le 14 juillet 2020, Emmanuel Macron promettait : «On va redévelopper les trains de nuit.» A chacune des – rares – inaugurations de lignes nocturnes, les Premiers ministres et membres du gouvernement se gargarisaient de ces avancées, timides, mais réelles. Jean Castex, alors à Matignon, s’était même mué en chef de bord lors de la relance du Paris-Nice, avant de rentrer en avion. «Mon ambition, c’est une dizaine de trains de nuit en 2030», résumait en décembre 2021 le ministre des Transports Jean-Baptiste Djebbari. Ce lundi, c’est pourtant le gouvernement – démissionnaire – du «socle commun» qui décide d’