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Dans
Le Podcast des Légendes, l’ancien latéral droit des Girondins
de Bordeaux, Jean-Christophe Thouvenel, a expliqué
quand son changement de poste est intervenu, lui qui est au départ
un avant-centre. Ce fut au Paris FC.
« Je pouvais jouer au milieu, latéral, devant, dans les
couloirs, à tous les postes… Et on me propose le Paris FC, mais
pour jouer latéral droit. Allons-y… Je n’avais jamais joué latéral
droit (rires). Ça n’existe plus ça ! J’ai quasiment joué
tous les matches ».
Comment il s’y est fait, à son nouveau poste ?
« Sans problème ! Avec de la bonne volonté je me suis
parfaitement adapté. J’ai bien compris comment ça fonctionnait.
Avec des défauts bien sûr quand on est repositionné latéral alors
qu’on jouait attaquant… des défauts de position, etc. Mais là
aussi, l’entraineur a été très bien. Et j’avais des qualités
autres. Malheureusement, on tombe en barrages ».
Au final, à ce nouveau poste, il marque trois buts dans la
saison, dont un contre Bordeaux… Est-ce que cela a joué selon lui
sur sa signature aux Girondins, qui est intervenue ensuite ?
« Ce qui me fait venir à Bordeaux, c’est Didier Couécou. Il
était aussi un peu avant-gardiste dans le métier. Par exemple,
Bernard Lacombe, quand il est parti à Lyon avec Jean-Michel Aulas,
il est parti en s’inspirant de ce que Didier Couécou avait fait
avec Claude Bez. Didier venait d’arriver, il a appelé mon père en
disant qu’il était intéressé, mais qu’il fallait que je vienne
faire un essai. Aucun problème. J’avais ça en moi, je croyais en
mes capacités à ce moment-là. Donc j’ai pris l’avion, je suis
arrivé, et à cette époque-là c’était Luis Carniglia qui était
entraineur. Je fais un essai. Au départ, je devais rester 15 jours,
et au bout de trois jours, Didier me fait venir et me dit ‘tu
restes, il n’y a aucun problème, on a vu avec ton Président, on est
tombés d’accord, on paye l’indemnité qu’il demande (250000 francs
suisses), et on te fait signer trois ans’. Je gagnais mieux ma vie
qu’au Servette, donc pour moi c’était une progression, et à cette
époque on n’était pas dans la surenchère. On était contents de
pouvoir vivre de son sport ».
Retranscription Girondins4Ever