Quelle gouvernance à Gaza après la fin du génocide ? Donald Trump reçoit, ce lundi 29 septembre, Benyamin Netanyahou. « Nous avons une réelle chance de réaliser quelque chose de spécial au Moyen-Orient », a argué la veille le président américain sur son réseau Truth Social.

Quelques jours plus tôt, plusieurs médias internationaux révélaient que le nom de l’ex-dirigeant travailliste Tony Blair, 72 ans, avait été évoqué pour présider une future autorité chargée de l’avenir de l’enclave palestinienne. Des tractations censées advenir en cas d’accord de paix, alors que le génocide se poursuit dans la bande de Gaza : selon des chiffres probablement sous estimés, plus de 65 000 Palestiniens ont été tués depuis le 7 octobre 2023.

Sans l’implication de l’Autorité palestinienne

Le journal britannique d’actualité The Economist révèle ainsi que « plusieurs sources impliquées » dans le plan lancé par la Maison Blanche auraient indiqué que « M. Blair pourrait diriger une instance appelée Autorité internationale de transition pour Gaza (Gita) ». Lors d’une première étape, il a été conclu que cette autorité (en place théoriquement pour cinq ans) se ferait sans l’implication de l’Autorité palestinienne, a déclaré « une source politique israélienne de haut rang » au journal israélien Haaretz.

Mustafa Barghouti, docteur et membre du comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), réagissait ainsi vendredi à cette nouvelle auprès de la radio BBC 4 : « Il est absolument inacceptable que Tony Blair prenne la tête d’une autorité de transition à Gaza, nous n’avons pas besoin d’un dirigeant venu d’une ex-puissance coloniale. »

Le développement d’une « Riviera du Moyen-Orient »

Tony Blair aurait lui-même