CHRONIQUE – Lorsqu’un pays déclenche une guerre et qu’il se montre incapable de la gagner, son influence dans le monde y subit toujours un fort déclin.
Il n’est pas du tout sûr que le vaste bombardement de l’Ukraine par la Russie, dans la nuit du 27 au 28 septembre 2025 – une invasion aérienne de quelque 600 drones – aura avancé un tant soit peu les affaires militaires du Kremlin. C’est un instrument de la guerre d’usure de Vladimir Poutine visant à faire craquer le moral de la population du pays voisin. Cela ne semble pas marcher. Les Ukrainiens sont une large majorité à refuser de céder sur leur liberté et leur indépendance ; ils conservent leur confiance au président Zelensky. Le blitz de Goering contre Londres, à l’automne 1940, avait eu, lui aussi, un effet contre-productif, soudant les Britanniques autour de Churchill.
À l’extérieur de leurs frontières, les forces armées russes ne progressent que très lentement. À l’intérieur, elles ne sont pas capables d’empêcher les drones ukrainiens de détruire, une par une, les installations énergétiques russes – raffineries mais aussi stations de pompage des pipelines. En mer Noire, les navires…
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