«Avec les orages de plus en plus violents et les quantités d’eau importantes qui tombent dans un bref moment de temps, ça nous amène à devoir repenser la façon de retirer l’eau du terrain plus rapidement pour ne pas empêcher les joueurs de jouer parfois pendant une ou deux journées», précise le directeur général, Pascal Simard.

C’est un investissement de l’ordre de 125 000 $ pour le drainage et l’irrigation qui sera réalisé par le Godefroy pour faire passer des drains sur 15 des 18 trous du terrain. Les travaux sur les trois autres avaient déjà été réalisés par le passé.

«Le réseau existant a été nettoyé en entier, la semaine dernière. On a fait l’évaluation en même temps et on a vu lesquels étaient brisés et lesquels ne l’étaient pas. On a réparé ceux qui étaient à réparer et la prochaine étape, la semaine prochaine, c’est de rentrer avec de la machinerie spécialisée pour poser 4,5 kilomètres de tuyaux sur le terrain», indique le directeur général.

Le directeur général du Club de golf Godefroy, Pascal Simard.

Ceux-ci seront installés de façon latérale et perpendiculaire aux allées pour aller égoutter certains endroits stratégiques où s’écoule l’eau. «Un terrain de golf, c’est toujours conçu pour pouvoir recueillir l’eau à certains endroits», rappelle Pascal Simard.

Des travaux seront également réalisés pour une prochaine phase de travaux de drainage, soit celui des trappes de sable. «Il y a beaucoup de tuyaux qui arriveront en effleurement de nos trappes. On n’a pas encore d’échéance pour la phase 2, mais c’est préparatoire, parce qu’on n’est pas encore rendu là», continue le directeur général.

Des travaux réclamés par les membres

Ce projet est ressorti comme l’élément principal et déterminant à la suite d’un récent sondage auprès des membres. À quelques occasions cette saison, le terrain avait dû être fermé en raison des pluies abondantes qui avaient laissé un terrain détrempé.

Les quantités d'eau reçues cet été ont causé des maux de tête aux terrains de golf.

«On le réalisait aussi, mais ce sont de gros projets, admet le directeur général. Ce sont des projets que l’on fait à un certain nombre de décennies. On a de la machinerie, il y a du monde qui circule dessus avec des voiturettes, donc c’est certain qu’un moment donné, les drains se brisent.»

Les travaux nécessiteront toutefois la fin de la saison à compter de lundi prochain, le 6 octobre, soit trois semaines plus tôt qu’à l’habitude.

Il n’aurait pas été possible de garder un neuf trous ouvert pendant les travaux pour pouvoir continuer d’opérer quand même durant les travaux en raison de la disponibilité de la machinerie et des sous-traitants.

«La machine qui pose les drains et qui va fractionner le terrain un peu partout va travailler environ quatre jours à la grandeur du terrain, explique Pascal Simard. Après ça, on doit commencer à réparer et à niveler et c’est la partie la plus longue.»

Ces travaux de pose de conduite de drainage représentent des investissements encore plus importants que ceux qui avaient été réalisés à l’automne 2012 sur le trou numéro 18.

On se souviendra que le vert, qui était démesurément surélevé, avait été abaissé d’une quinzaine de pieds après que plusieurs membres se soient plaints de cette pente très abrupte.

L’opération, qui avait également permis l’aménagement d’un chemin d’accès sur la droite pour éliminer la montée près du trou numéro 10 et l’ajout d’une trappe de sable, avait nécessité un investissement de 100 000 $.