France 5
Marie s’infiltre, ici sur le plateau de « C à vous », au mois de septembre 2025.
MÉDIAS – Si Marie s’infiltre ne vous fait pas rire, ce n’est pas parce qu’elle n’est pas drôle. Non, c’est qu’elle n’est pas humoriste. Ah bon ? Oui. Du moins, c’est ce qu’elle a assuré, ce lundi 29 septembre, à l’antenne de France 5 dans C à vous, où elle était interrogée sur la très mauvaise réception de ses chroniques sur France Inter.
Son credo : oser déplaire. « Savoir quand il va y avoir des critiques ou quelque chose qui pourrait venir nous déstabiliser, il faut se reposer la question : est-ce que c’est vraiment ce que je suis, ce que je fais, ou pas ? Il y a quelque chose de magnifique dans la critique », explique-t-elle, assurant avoir « adoré » celles qui sont parues sur ses billets.
Sur le forum de la médiatrice de Radio France, elles sont en nombre. « Un véritable naufrage.
À quand Marie s’exfiltre ? », s’interroge un auditeur. « Je me permets ce message car cela fait déjà trois semaines que l’on doit subir, et le mot est faible, écrit un autre. Avec trois semaines de recul, on doit bien l’avouer : c’est tout sauf drôle. C’est gênant, non maîtrisé, toujours hors sujet. »
Dans la presse, même son de cloche. « Désespérément pas drôle », titrait Le Figaro, peu de temps après l’arrivée de cette dernière sur France Inter. La trentenaire a été choisie pour remplacer les pastilles cinglantes de Lison Daniel, chaque lundi. « Dans la matinale de France Inter, le rire s’exfiltre », selon Le Nouvel Obs, tandis que Télé Star parle d’un « malaise palpable ».
« C’est vrai, on ne rit pas »
Et vlan ? Pas vraiment. La principale intéressée balaye les critiques d’un revers de main. « Moi, je me suis dit : “c’est vrai, on ne rit pas.” Mais parce que je ne suis pas une humoriste. Je peux parfois utiliser le registre comique, mais je ne suis pas humoriste, martèle-t-elle, toujours dans C à vous. Et je ne suis pas là pour faire rire. Mon objectif, ce n’est pas de faire rire. »
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Pourtant qualifiée d’« humoriste vidéaste » sur le site de France Inter, la youtubeuse, qui s’est fait connaître sur les réseaux sociaux pour ses happenings aussi audacieux que gênants (Gigi Hadid au défilé Chanel doit s’en souvenir), a été choisie pour ses sketchs, ses chansons, et son culot, apprenait-on dans Le Parisien, en août dernier.
L’artiste qui rêvait initialement de politique remplit aujourd’hui les salles de théâtre de France et de Navarre (elle sera même à l’Accor Arena de Paris le 20 décembre), où elle dit vouloir raconter tout haut ce que les gens pensent tout bas. Parmi ses dernières provocations ? Un sketch sur fond de guerre à Gaza visant à réconcilier « les rebeux » et « les sionistes » sous la forme d’un jeu de rôle en plein spectacle. Les auditeurs de France Inter peuvent être tranquilles. Ils y ont échappé.