RÉCIT – Quinze singes-écureuils avaient été dérobés à un parc zoologique du Var en janvier 2024. Certains primates ont été retrouvés dans une cité marseillaise abritant un réseau de revente d’animaux en ligne. Dix d’entre eux sont toujours portés disparus.
«Mini singe Samiri, 2 pièces dispo secteur Marseille, 3500 euros espèce très rares (sic)». L’annonce accompagnée de vidéos mettant en scène les petits animaux a de quoi faire sourire. Mais derrière cette offre en ligne farfelue se cachaient de véritables Saïmiris communs, des membres d’une espèce de singe à la couleur dorée et dérobés à un parc zoologique du Var par des malfaiteurs qui ne reculent devant rien ni personne.
Dans la nuit du 26 au 27 janvier 2024, quinze de ces primates protégés et décrits comme «sociables» avaient été arrachés à leur propriétaire alors qu’ils se trouvaient dans leur enclos du zoo de La Londe-les-Maures. Cinq d’entre eux avaient été rapidement retrouvés grâce à un effort coordonné de l’établissement, de la SPA et des enquêteurs de la gendarmerie sous l’autorité du parquet de Toulon. Les forces de l’ordre ont été conduites directement à Marseille et la cité de La Sauvagère, où des individus se prêtaient en toute impunité à la revente de ces singes-écureuils.
Les investigations ont permis de confondre certains des voleurs présumés et de les interpeller. Chouaib C., un Marseillais né en Algérie tout juste âgé de 20 ans, a été mis en examen et placé en détention provisoire en avril 2024 pour des faits de «vol en bande organisée». Selon nos informations, le jeune…
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