Du soleil et des sourires. Ce mardi après-midi, une vingtaine de pompiers de la caserne du Blosne ont organisé une après-midi pour leurs petits voisins… Les enfants de l’hôpital sud. Au programme, des démonstrations et des rencontres pour les faire rêver le temps d’un après-midi : petit tour en nacelle, installation dans la cabine d’un camion fourgon-pompe tonnes, usage de la lance à incendie. Et même une descente en rappel pour les pompiers du groupe de secours en milieu périlleux pour frapper aux fenêtres des enfants hospitalisés en chambre stériles.

Les enfants hospitalisés regardent les pompiers descendre en rappel pour frapper aux fenêtres des enfants hospitalisés dans des chambres stériles.Les enfants hospitalisés regardent les pompiers descendre en rappel pour frapper aux fenêtres des enfants hospitalisés dans des chambres stériles. (Le Télégramme/Claire Staes)

« C’est trop bien ! Je n’ai même pas eu peur. Maman, filme-moi ! » A la descente de la nacelle, la joie de la petite Mia, 7 ans, se lit sur son visage. Elle est montée à 5 m de hauteur avec le bras élévateur sous les yeux amusés de sa mère, Claire. « Les journées sont longues à ici… explique la maman. Cette animation nous fait oublier pendant quelques heures l’hôpital. C’est chouette. » Même son de cloche pour le papa d’Anastasia. « J’ai arrêté de travailler pour accompagner notre deuxième fille. Elle est hospitalisée depuis deux semaines et on va encore rester au moins une semaine. C’est long, très long. La télévision, on en peut plus. »

Émerveillement

Alexandre, Nicolas et Sylvain, trois pompiers du groupe de secours en milieu périlleux, sont descendus en rappel pour faire un coucou aux enfants qui ne peuvent pas quitter leur chambre. « Une petite fille de 4 ans m’a montré ses dessins à travers la fenêtre, c’était très mignon », témoigne Alexandre.

« On reçoit souvent des enfants à la caserne, on voit leur émerveillement », ajoute Benjamin Plantis, cheville ouvrière de la journée. « On en transporte aussi souvent à l’hôpital. Voilà comment l’idée d’aller à leur rencontre dans une ambiance légère est née. »

Un écusson a été fabriqué pour l’occasion. Imprimé à une centaine d’exemplaires, il a été distribué aux enfants. Aux petits patients hospitalisés en oncologie hématologie, un écusson préalablement lavé à 60 degrés pour tuer les microbes a été donné. « Quand l’hôpital sud rejoindra le site de Pontchaillou », explique Benjamin Plantis. « On essaiera que la journée perdure peut-être prise en charge par nos collègues de beauregard. »