REPORTAGE – Ambiance survoltée, exploits historiques, défilé de personnalités… À plus d’un titre, cette 45e édition a prouvé qu’elle était plus qu’une simple compétition internationale.
La semaine dernière, à New York, pendant que les chefs d’État défilaient à la tribune de l’ONU, les meilleurs golfeurs américains et européens disputaient la 45e édition de la Ryder Cup. Croisant le fer à quelques kilomètres de là, sur les greens du Bethpage Black Golf Course, à Long Island. Deux spectacles, deux ambiances. Rues interdites à la circulation, déploiement inhabituel des forces de police, le premier a eu pour conséquence de créer une sacrée pagaille dans les rues de la Big Apple. Le second a attiré près de 50 000 spectateurs par jour et déchaîné les foules.
Aux États-Unis, pays qui compte plus de 28 millions de joueurs, on imagine combien cet événement est populaire. Comme le veut la tradition, les fans – majoritairement des hommes blancs, canette de bière à la main – arborent des tenues aux couleurs de la bannière étoilée et scandent à tout va « USA, USA », chauffés à bloc par la playlist d’un DJ installé devant l’imposante tribune du trou numéro 1, pouvant accueillir…
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