Les députés insoumis Manuel Bompard et Sébastien Delogu ont voulu coucher noir sur blanc le fond de leur pensée : « La consommation de drogues dans l’espace public, en particulier de crack, constitue un problème de santé publique majeur. Elle engendre des risques graves pour les personnes en situation d’addiction, comme pour les riverains des quartiers concernés. »

Dans une lettre ouverte, ils condamnent « l’impasse dans laquelle s’enferme le préfet des Bouches-du-Rhône », ce dernier s’étant fermement opposé, jeudi 25 septembre, à toute ouverture d’une halte soins addictions (HSA), salle de consommation à moindre risque pour les usagers de drogue, en centre-ville.

Les deux élus accusent Georges-François Leclerc de « condamner les personnes malades et les riverains à subir les conséquences d’un problème sanitaire qui ne peut être résolu que par des solutions sanitaires » en privilégiant la répression policière et la lutte contre les points de deal. Et ils appellent la mairie de Marseille, l’Agence régionale de santé (ARS) et le ministère de la Santé – à l’origine du dispositif expérimental des « salles de shoot » – à en ouvrir une en urgence, « face à la recrudescence de la consommation de dro…