PORTRAIT – L’homme de télévision a été marqué dans sa chair par les massacres de 2023. Il prend la plume pour la première fois dans un livre fort et sincère. Une manière de parler au nom de ceux qui doutent de leur avenir.

« J’ai vu dans son regard ce que j’avais vu dans le regard de ceux qui, le 7 janvier 2015, étaient montés au premier étage de la rédaction de Charlie Hebdo. » Une forme de sidération, de terreur, de profonde tristesse : celle de ceux qui ont vu la mort et l’horreur en face. Celle aussi de ceux qui se sont sentis seuls, incompris, laissés à eux-mêmes. Voire menacés. « Être traité de “génocidaire”, pour Arthur , c’est comme avoir été traité d’“islamophobe”, à l’époque de Charlie : c’est nous mettre une cible dans le dos. »

C’est Caroline Fourest qui parle. L’essayiste, devenue une amie d’Arthur, évoque le choc qu’a provoqué chez celui que les Français connaissent avant tout comme un amuseur public, un homme de divertissement, le visionnage des images du massacre du 7 octobre 2023 qu’il a vues, en marge du montage d’un documentaire sur le macabre festival Nova. Un choc dont il ne s’est pas remis. « Le 7 Octobre, écrit-il dans son premier livre (J’ai perdu un Bédoin dans…

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Le Figaro

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