Vous devez être satisfait de la prestation d’Igor Paixao, auteur d’un doublé et d’une passe décisive ?
Les critiques à Marseille, c’est comme le soleil, il y en a toujours. Quand on ne sait pas quoi écrire, on cherche à critiquer. Avec le staff technique, on a cherché à augmenter son temps de jeu au fur et à mesure et ce soir il a marqué. Déjà à Strasbourg, on a vu des choses différentes. Les buts servent aux attaquants, je suis très content.
Pouvez-vous nous expliquer les raisons pour lesquelles vous avez changé votre onze de départ ?
J’ai dû me forcer pour sortir Hojbjerg du onze de départ. Il a enchaîné trois matches avec beaucoup d’activité et une grosse dépense d’énergie. Je voudrais que tous mes joueurs soient protagonistes. L’idée de faire jouer Vermeeren, qui est très jeune et très fort, ainsi que Nadir était là. C’était une bonne idée de faire entrer Weah pour donner un coup de main à Pavard. J’espère que ce n’est pas trop grave pour Medina, je n’ai pas de nouvelles, c’est une entorse de la cheville mais on ne connaît pas la gravité de la blessure. J’ai sorti Paixao et O’Riley trop vite. Mais on n’est pas dans une condition optimale. Je me suis dit que je n’allais pas prendre de risque avec Balerdi.
Arthur Vermeeren a fait un grand match. Pourquoi l’avez-vous titularisé ?
Je vous l’ai dit, il a joué parce que Hojbjerg ne peut pas faire tous les matches. On ne doit pas avoir peur d’utiliser les autres joueurs de l’effectif. On doit donner à tout le monde le même respect et la même attention.
Est-ce que ce résultat vous fait dire que vous êtes à votre place en Ligue des champions?
Non, on doit penser à Metz, à s’améliorer. Quand on fera 90 minutes comme la première période, ça voudra dire qu’on s’est amélioré. On sera sur la bonne voie. On a gagné un match, on a un autre match difficile à Metz, contre une équipe vive, physique, qui sait défendre.
Êtes-vous d’accord pour dire qu’il y a eu un déclic à Madrid ?
Non, je pense que quelque chose a changé quand le mercato s’est terminé, quand Aguerd, Pavard, O’Riley, Traoré, Vermeeren sont arrivés. Le déclic vient de là. La bonne humeur est revenue, l’optimisme aussi. J’aime la façon de travailler de mes joueurs, le plaisir qu’ils prennent et la relation qu’ils créent avec les supporters. Aubameyang a enlevé son brassard quand Hojbjerg est rentré, et il a eu l’humilité de le donner à Hojbjerg sans que personne ne le lui ai demandé.
L’Ajax a-t-elle été trop naïve ?
L’Ajax a fait un bon match en fonction de ses qualités et de son histoire. Il y a des joueurs forts comme Gloukh ou Mokio, pareil pour Baas, Taylor, Klaassen, Godts… Le problème, c’est que l’OM a mieux joué. Marseille est une grande équipe, on a des joueurs importants et on a agressé l’Ajax. Je n’ai pas vu de mauvaises choses de l’Ajax, on a surtout très bien joué en première mi-temps. En deuxième période, on a reculé, on a commencé à jouer avec le chronomètre, et ce n’était pas aussi bien.
Comment vous sentez-vous après cette victoire ?
Je me sens fatigué, ce match m’a enlevé beaucoup d’énergie. J’avais peur de Gloukh et de Klaassen. On est resté au téléphone jusqu’à minuit lundi avec le staff, on a tout changé ce mardi matin.