Hors effort physique soutenu ou chaleur importante, le corps produit environ un demi-litre de sueur par jour.
Svetlana Fedoseeva – stock.adobe.com

Suer en faisant du sport ou en allant au sauna est réputé être bon pour la santé, car cela permettrait à l’organisme d’évacuer des substances néfastes. Qu’en dit la science ?

C’est une idée répandue : transpirer – en particulier en faisant du sport ou lors de séances prolongées au sauna ou au hammam – permettrait d’éliminer par les pores de la peau les « toxines » et autres impuretés accumulées dans l’organisme. C’est même l’un des principaux arguments avancés par les vendeurs de saunas infrarouges, ces dispositifs qui chauffent directement le corps de l’intérieur au moyen d’ondes infrarouges, contrairement au sauna traditionnel qui augmente la température de l’air ambiant. Mais la transpiration a-t-elle vraiment les vertus qu’on lui prête ?

En pratique, peu d’études se sont penchées sur cette question, d’autant que le terme de « toxines » n’est pas clairement défini en médecine. En 2017, des chercheurs avaient suggéré que les vertus anti-cancer de l’activité physique étaient attribuables à l’élimination de polluants organiques persistants (dont les pesticides et les dioxines) et de métaux lourds via la transpiration. En réponse, d’autres…

Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 80% à découvrir.

Le Figaro

Vous avez envie de lire la suite ?

Débloquez tous les articles immédiatement.

Déjà abonné ?
Connectez-vous