Une nouvelle promotion de policiers adjoints est attendue dans la métropole nantaise, notamment pour compenser ceux qui franchissent le pas de l’entrée dans la maison avec le concours de gardien de la paix. L’inscription est ouverte jusqu’au 1er octobre sur le site devenir-policier.fr, première étape du parcours vers un poste de policier adjoint. Les conditions : être de nationalité française, être âgé de 18 à 30 ans, avoir un casier judiciaire vierge.
«Pour la diversité des missions et pour l’aspect sportif»
Et être motivé, ce qui doit être expliqué dans un petit texte, comme l’ont fait Lunel et Damien il y a tout juste deux ans. Comment décide-t-on de devenir policier lorsqu’on vient d’avoir 18 ans ? « Après le bac, j’ai fait une prépa optique mais dans ma tête je voulais entrer dans la police. Pour la diversité des missions, pour l’aspect physique et sportif aussi », explique la jeune femme, en poste depuis son entrée dans la brigade spéciale de terrain, à Saint-Sébastien-sur-Loire (Loire-Atlantique).
Damien, 24 ans, avait fait plusieurs boulots après ses CAP de carrosserie et peinture, mais lui-même avait « bien en tête de faire ce métier ». Les contraintes dont parlent parfois les plus anciens sur les manques de moyens, le manque de considération de la population, ils n’en ont pas fait une barrière.
Ils s’engagent pour trois ans, renouvelable une fois
Un an et demi d’expérience les a confortés dans leur volonté de servir et de protéger. « Ils sont entourés de profils différents, des policiers qui ont de l’expérience. Ici, on les accompagne, on les chouchoute un peu », assure le major Christophe Besnard. S’ils s’engagent pour une période de trois ans renouvelable une fois, les policiers adjoints ont la possibilité de viser le concours de gardien de la paix dès qu’ils sont prêts. « On les prépare, c’est important de garder les éléments impliqués. »
Avant cela, la sélection pour devenir policier adjoint prévoit une journée de test physique et psychologique, la description d’une image en lien avec le métier, puis un oral. L’an dernier, 80 postes avaient été proposés en Loire-Atlantique.