La septième journée d’audience du procès de Cédric Jubillar s’est ouverte, mercredi 1er octobre, aux assises du Tarn. Elle doit être consacrée à la vie de Delphine Aussaguel, disparue en décembre 2020, et que son époux est accusé d’avoir tuée. La jeune femme, disparue à 33 ans dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020 à Cagnac-les-Mines, travaillait en tant qu’infirmière de nuit à la clinique Claude-Bernard d’Albi et nourrissait une vie sociale notamment centrée autour de l’école de son fils Louis. Le verdict est attendu le 17 octobre, au terme de quatre semaines de procès. Suivez notre direct.

Un départ « impensable » pour sa famille. Les trois magistrats et les jurés ont entendu mardi la sœur et les frères de Delphine Jubillar-Aussaguel, ainsi que ses cousines, tante et oncle qui, unanimes de chagrin à la barre, ont décrit une personnalité rayonnante, « pilier » de la famille. « Elle était tout pour nous, elle était comme une fille », a notamment soufflé sa tante maternelle.

Cédric Jubillar clame son innocence. Veste noire et barbe de trois jours, Cédric Jubillar s’est exprimé mardi : « Je l’aimais, j’étais amoureux d’elle (…) et après on s’est perdus », a-t-il déclaré, situant le moment de la fracture « à partir du moment où elle a demandé le divorce ». « Moi je lui ai rien fait à Delphine », a encore déclaré l’accusé à la barre.

Des analyses ADN non concluantes. Mardi matin, une experte en analyse d’empreintes génétiques a témoigné devant la cour d’assises à propos des nombreuses traces d’ADN prélevées lors de l’enquête. Diverses traces de sperme et d’enzymes pouvant révéler la présence de salive ont été découvertes, ainsi que des micro-traces de sang, sans fournir de preuve indéniable de l’implication de Cédric Jubillar.