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Rédaction Terra

Publié le

1 oct. 2025 à 12h06

Face aux menaces sanitaires qui pèsent sur les élevages, les Jeunes Agriculteurs (JA) et la FRSEA Bretagne demandent à l’État de coordonner dès maintenant un véritable plan d’anticipation. « Vu la densité et la concentration des élevages dans le Grand Ouest, si la dermatose ou d’autres maladies émergent, il faut absolument être prêts à vacciner et à agir vite », alerte Charles Fossé, président de JA Bretagne.

Un plan coordonné pour la sécurité sanitaire

Dans leur communiqué, les syndicats rappellent que la sécurité sanitaire est « primordiale pour assurer l’avenir des élevages et la production alimentaire ». Ils demandent que l’État engage sans délai une concertation avec tous les acteurs – vétérinaires, organisations sanitaires, filières – pour préparer des solutions opérationnelles à court, moyen et long terme.

Cela implique notamment des stocks de vaccins, la formation des professionnels et des protocoles de réaction rapide face aux épizooties.

Une responsabilité collective

Pour Charles Fossé, l’enjeu est autant collectif qu’individuel : « Ces épizooties peuvent être de véritables catastrophes personnelles et économiques. Quand on voit les dégâts, on mesure l’incapacité parfois à recréer des troupeaux. C’est une responsabilité collective que nous avons. »

Des vaccins disponibles et accessibles

JA Bretagne et FRSEA insistent aussi sur l’urgence de rendre les vaccins disponibles et abordables, avec une prise en charge partielle par l’État. Mais la filière doit aussi s’organiser elle-même. « Il faut former les éleveurs à vacciner eux-mêmes, pour que nous soyons de plus en plus réactifs », plaide Charles Fossé.

Vidéos : en ce moment sur ActuUne communication partagée

Au-delà des mesures techniques, JA et FRSEA appellent à travailler dès maintenant des messages communs avec les organisations sanitaires et vétérinaires, notamment en prévision de la prochaine campagne vaccinale contre la FCO et la MHE. « Tous les moyens doivent être mis sur la table pour faire face. Ce n’est pas seulement une question individuelle mais bien une organisation collective à construire », conclut Charles Fossé.

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