A l’occasion de la rentrée, la région ile de France a mis en place une suite collaborative intégrée à son environnement de travail numérique et mis à la disposition des élèves, enseignants et personnels administratifs de ses lycées.

Comme l’explique Leviia, la solution est déployée en partenariat avec Worldline qui se charge de l’environnement numérique de travail déployé par la région, et propose à chaque utilisateur un espace de stockage (de 10 à 100 go), l’accès à la suite bureautique en ligne Collabora online et d’un outil de partage sécurisé par classe.

550 000 utilisateurs attendus

Le tout est hébergé par la startup Leviia, qui dispose d’une infrastructure cloud déployée chez Free Pro, sur trois datacenters basés en France. La solution s’appuie sur les technologies Nextcloud, opérée par Leviia qui a joué le rôle d’expert pour accompagner ce projet d’architecture multi instance. Leviia propose également un outil de gestion du cycle de vie des comptes, ce qui pourrait se révéler utile pour gérer les 550 000 utilisateurs prévus sur la solution.

La localisation des données en France permet de répondre aux problématiques de souveraineté des données personnelles des utilisateurs utilisant la solution pour leurs données. « Toutefois la souveraineté ne remplacera jamais la qualité, qui reste un critère essentiel dans le choix d’une solution. Leviia a su combiner les deux : une solution souveraine qui répond aussi aux exigences de performance », souligne Bernard Giry, DGA transformation numérique de la Région Île-de-France.

Hybrider plutôt que céder au tout souverain

Au mois de juillet, la région Ile de France faisait le choix d’écarter son prestataire Easyvista au profit de l’américain Servicenow pour son service de ticketing. Un choix qui lui avait valu des critiques de la part de l’entreprise, qui faisait alors valoir le fait que les impératifs de souveraineté numérique n’étaient pas suffisamment pris en compte par la collectivité locale.

La DSI de la collectivité se défendait en défendant un choix « hybride » que 100% souverain : le DSI avait notamment rappelé qu’il ne s’agissait pas ici de données sensibles, mais d’un système de ticketing utilisé par ses équipes techniques. Et que les questions des fonctionnalités et des coûts devaient également peser dans la balance.