CRITIQUE – Si les formations de la capitale ont fait preuve d’une énergie prometteuse, le choix de leurs programmes a parfois laissé songeur.
Comment composer le programme d’un concert de rentrée ? Si possible comme un menu de festin destiné à donner envie de revenir aussi souvent que possible de septembre à juin. Mais aussi en dosant plats et ingrédients de manière à ménager envie de se faire plaisir et soif de découverte, tout en restant digeste. Chaque orchestre parisien s’y est pris cette année à sa façon, sans toujours parvenir à cocher toutes les cases, mais en n’en faisant pas moins preuve d’une énergie prometteuse.
Digeste, le concert inaugural de l’Orchestre de Paris à la Philharmonie ne le fut pas toujours, misant un peu trop sur le volume sonore. Au moins cela a-t-il permis aux cuivres de montrer leurs muscles, dans la toujours spectaculaire Fanfare for the Common Man, de Copland, et son astucieux pendant féminin Fanfare for the Uncommon Woman, de Joan Tower. Mais dans ce programme à dominante américaine, Klaus Mäkelä pousse trop le Gershwin d’Un Américain à Paris du côté de Richard Strauss, oubliant de swinguer…
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