(Actualisé tout du long avec détails)

La fête de la bière de Munich va rouvrir ses portes ce
mercredi ont annoncé les autorités, une vaste opération de
police, déclenchée après la découverte d’explosifs dans un
immeuble résidentiel, n’ayant rien révélé de suspect.

« Nous n’avons rien trouvé d’inhabituel qui pourrait être
lié à ce scénario de menace potentielle », a déclaré un
porte-parole de la police munichoise, précisant que près de 30
chiens renifleurs venus de tout le Lander avaient été mobilisés
pour les fouilles.

L’événement, qui a attiré 6,7 millions de visiteurs l’an
dernier et pour environ 7 millions de litres de bière consommés,
a été fermé plusieurs heures, les manèges et la grande roue
restant immobiles tandis que les festivaliers en costumes
bavarois patientaient à l’extérieur.

La fermeture du site avait été décidée après la
découverte par la police d’explosifs dans un immeuble
résidentiel du nord de la capitale bavaroise où un incendie et
une explosion avaient eu lieu dans la matinée, faisant un mort.

Selon la police, l’auteur présumé, un Allemand de 57
ans, aurait mis le feu au bâtiment avant de se suicider près
d’un lac. Son sac à dos contenait un engin explosif qui a dû
être désamorcé.

D’après les informations des médias allemands, dont le
quotidien Bild, le suspect aurait tué son père à la suite d’un
différend autour d’une affaire d’héritage. Deux autres personnes
ont été blessées, a déclaré la police, sa mère âgée de 81 ans et
sa fille de 21 ans, de nationalité germano-brésilienne.

Les forces spéciales ont dû intervenir pour neutraliser
des pièges à l’explosif dans l’immeuble, et les habitants d’un
périmètre de 200 mètres ont été évacués. Un véhicule utilitaire
incendié et des voitures endommagées ont également été
découverts à proximité de l’immeuble.

La police a précisé que l’enquête se poursuivait pour
déterminer d’éventuels liens entre cette affaire et la menace
visant l’Oktoberfest, qui se tient du 20 septembre au 5 octobre.

(Ayhan Uyanik, Miranda Murray et Madeline Chambers; Noémie
Naudin, édité par Augustin Turpin)