Après avoir un peu déambulé dans les rues de Copenhague avec une délégation française, Emmanuel Macron a refroidi certains États membres de l’Union européenne (UE) à l’occasion d’un point presse tenu juste avant l’ouverture du sommet européen de Copenhague consacré avant tout aux questions de défense, mercredi 1er octobre.
Le dirigeant français a “plus ou moins rejeté l’idée récente de puiser dans les actifs russes gelés pour les donner à l’Ukraine sous forme d’emprunts”, estime le journal danois Berlingske, dans le live qu’il diffuse sur son site.
“Je pense que nous, les Européens, avons besoin de rester une place [financière] attractive et fiable. C’est-à-dire que quand des avoirs sont gelés, on respecte le droit international. C’est ce qu’a aussi rappelé le Premier ministre belge”, a souligné le président devant la presse.
Quant à l’idée de bâtir un mur anti-drones autour de l’Union européenne pour empêcher de nouvelles incursions d’engins volants dans l’espace aérien des États membres, elle lui inspire quelques réserves. “Je me méfie de cette expression un peu hâtive. Les choses sont plus complexes. Dans la réalité, nous avons besoin de systèmes de pré-alerte sophistiqués pour mieux prévenir la menace”, a-t-il lancé.
“Il est intéressant de voir que la France, qui est l’un de