ANALYSE – Devant la poussée du parti de Nigel Farage, Reform UK, le premier ministre britannique reconnaît que son parti ne s’est pas assez attaqué aux vraies préoccupations des électeurs, au premier rang desquelles l’immigration.

L’aveu est déroutant, presque naïf et inquiétant de la part de politiciens élus et chevronnés. À l’occasion du Congrès annuel du Labour et alors qu’il est au plus bas dans les sondages, le premier ministre britannique a reconnu que son parti n’avait pas assez répondu aux vraies préoccupations des électeurs. Cette faillite vaut particulièrement pour le sujet de l’immigration. Le résultat en est la poussée spectaculaire du parti « populiste » de Nigel Farage, Reform UK.

Le parti de Nigel Farage, qui a fait du contrôle de l’immigration son cheval de bataille, est largement en tête dans les sondages, devançant de 12 points le Labour. Pour le gouvernement travailliste, Reform UK est désormais l’ennemi numéro un, le traditionnel adversaire conservateur étant relégué au rang de menace secondaire. Pour combattre efficacement Reform UK, a prévenu Starmer mardi, il faut s’attaquer à tous les problèmes sur lesquels il prospère.

Et le principal « problème » pour les Britanniques, les sondages…

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Le Figaro

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