« A la Saint-Gérard, place au vert et à l’art ! » Tel pourrait être le dicton du jour, ce vendredi 3 octobre, du côté de la place Stan’ : pour la 22e année, le site passe en mode « jardin éphémère » , cette fois avec des tons Art déco, mouvement dont le Grand Nancy fête le centenaire cette année via le programme Métro’Folies. Jusqu’au 2 novembre de 8 h à 22 h chaque jour, la place proposera ainsi, sur 2 800 m et grâce au travail collectif de jardiniers, menuisiers, concepteurs et autres artistes et étudiants, un véritable écrin mêlant nature, technologie et création. Avec en prime, un air de jamais-vu.
Entrez, c’est tout vert…
Ceux qui ne faisaient que jeter un œil de loin, ne verront pas grand-chose du jardin cette année : panneaux de bois et hauts végétaux masquent en effet la partie principale. « Pour la première fois, le site est “fermé”, bien moins visible de l’extérieur ; le public est invité à y entrer pour tout découvrir », souligne Jérémy Noble, directeur du service écologie et nature. « On revient à l’essence même du jardin d’Eden, qui à l’origine est un espace clos, protégé », complète Stéphane Harter, chargé de la recherche et du développement à la Ville.
Toujours doté de quatre entrées, le jardin présente toutefois quatre de ses douze scènes (dont deux expositions photos) à l’extérieur, et donc visibles en permanence.
Et comme chaque année, le site pourra être contemplé depuis le balcon de la mairie, tous les dimanches de 14 h à 18 h (de 14 h à 16 h le 2 novembre).
Spectacles au pied de la statue
Pour la première fois, le jardin va véritablement s’animer puisque les escaliers au pied de la statue de Stanislas ont été recouverts d’une estrade, afin d’accueillir spectacles et ateliers : entre autres, une soirée cabaret (18 h) en ce jour d’ouverture, un concert de l’orchestre des jeunes de Karlsruhe (14 h) et le Nancy Jazz Poursuite (17 h) ce samedi 4 octobre, ou encore un défilé de mode « Années folles » le 26 octobre (15 h et 16 h).
Douze scènes entre végétaux et structures
Des arbres, des plantes et des fleurs par centaines, mais aussi du bois (tables, chaises et transats pour se poser), du métal et de l’eau : le mariage des matières sera une nouvelle fois de mise, avec au fil des douze scènes imaginées, quelques éléments marquants.
« Comme l’année dernière, l’escalier placé entre l’arc Héré et la statue offrira un point de vue sur le site », note Jérémy Noble. « Plusieurs tunnels permettront aux visiteurs de faire tout le tour du jardin, et la structure Cœur de cornus, renfermant une grainothèque, s’annonce comme un élément majeur. »
De son côté, la spirale labyrinthique, cachant un vitrail et des hologrammes d’anciens bâtiments nancéiens reconstitués en 3D, invite déjà à se perdre. Pour mieux retrouver, ici et là sur le pavé royal, les bassins, massifs floraux et autres colonnades végétalisées.
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De la lumière, et du son aussi
Au jardin éphémère, on en prend plein les yeux de jour, mais pas seulement. « Pour la première fois, on aura un éclairage par le haut », souligne Jérémy Noble en évoquant les mâts lumineux installés sur le site, en collaboration avec la société Eclatec. « Jusqu’à présent, la lumière venait du bas, notamment grâce à des spots mais cela ne permettait pas toujours d’avoir une bonne visibilité des massifs. Là, on devrait les voir beaucoup mieux. »
Autre dimension : le son. « C’est important également, et cette année, les différentes ambiances sonores seront inspirées de l’œuvre de d’Erik Satie, qui est mort en 1925 (NDLR : au début de la période Art déco) mais qui était un précurseur », selon Stéphane Harter.
S. C.
De la lumière et du son, aussi
Au jardin éphémère, on en prend plein les yeux de jour, mais pas seulement. « Pour la première fois, on aura un éclairage par le haut », souligne Jérémy Noble en évoquant les mâts lumineux installés sur le site, en collaboration avec la société Eclatec. « Jusqu’à présent, la lumière venait du bas, notamment grâce à des spots mais cela ne permettait pas toujours d’avoir une bonne visibilité des massifs. Là, on devrait les voir beaucoup mieux. »
Autre dimension : le son. « C’est important également, et cette année, les différentes ambiances sonores seront inspirées de l’œuvre de d’Erik Satie, qui est mort en 1925 (NDLR : au début de la période Art Déco) mais qui était un précurseur », selon Stéphane Harter.
S. C.