COMPTE RENDU D’AUDIENCE – Un témoin crédible a livré mercredi des détails embarrassants pour le peintre plaquiste accusé du meurtre de son épouse en 2020.
La dernière fois qu’elle a vu Delphine Jubillar, quelques heures avant sa disparition, celle-ci portait « ses bottes en daim fines, un jean, un pull couleur camel-rouille, sa veste en laine marron clair-beige ». Anne-Michelle Sirven est un témoin précis et précieux, en ce qu’elle donne à voir autant qu’à entendre. L’amie proche de Delphine, qui habitait à Cagnac-les-Mines près du domicile des Jubillar, a livré mercredi aux assises du Tarn un récit ravageur pour la défense. Le premier depuis le début du procès pour meurtre sur conjointe du mari de Delphine, Cédric.
Si elle embarrasse tant Mes Emmanuelle Franck et Alexandre Martin c’est qu’Anne-Michelle Sirven n’est pas un témoin du ressenti mais du factuel. Elle explique qu’en ce mois de décembre 2020 « Delphine s’envole ». La jeune infirmière « n’en peut plus » de son époux dont la vulgarité de comportement et de propos « lui fait honte », de même que sa sévérité condamnable vis-à-vis de leur fils Louis. Elle s’apprête…
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