Martine Vassal le répète à l’envi. « L’union en politique, ça se travaille comme dans un mariage. Ce n’est pas parce qu’on se passe la bague au doigt que tout est acquis. » À ce stade, la candidate déclarée pour conduire une liste d’union de la droite et du centre en mars 2026 à Marseille demeure sans étiquette. Et court l’investiture des partis. Les Républicains, son ancienne famille politique, l’ont déjà adoubée sans barguigner. Du côté de Renaissance, il flotte un air de fiançailles avec Renaud Muselier, délégué régional du parti présidentiel, dans le rôle du chaperon.

Membre du bureau exécutif et de la commission d’investiture, le président de Région ne devrait avoir aucun mal à lui faire obtenir le sésame. Mais l’union étant toujours chose fragile – et les marcheurs historiques marseillais ancrés au centre voire au centre gauche – il est impossible de ficeler le contrat dans la confidentialité d’un état-major en s’exonérant des militants. Et de leurs idées.

Martine Vassal déjeunait donc mercredi 1er octobre avec les représentants des comités marseillais de Renaissance. Autour d’un plat de poisson près de la place Castellane (6e), il s’agissait de lever les arêtes – « toute allianc…