Doucet reproche au restaurateur de la rue du Garet une terrasse trop… végétalisée – Photos © Lyon People

Texte : Morgan Couturier – En résistance face à la Ville de Lyon sur la conformité des terrasses de ses Café 203, Christophe Cédat n’a pas flanché mais résisté. Le commerçant accuse les écologistes de s’attaquer à son activité pour atteindre l’homme.

L’Histoire ne lui est pas étrangère, elle le passionne, au point que Christophe Cédat aime à comparer sa bataille contre la politique écologiste, à de tristes temps anciens. Alors lorsque la Ville de Lyon l’a une nouvelle fois informé de la fermeture de la terrasse de son Café 203 de la rue du Garet, le restaurateur n’hésite pas à parler de « néocommunisme ».

Une doctrine destinée « à te priver de l’économie de ton activité et de son lien social »

« On tape sur quelque chose qui est du bien commun pour atteindre une personne. On prend en otage l’économie. Mais moi, je n’attends qu’une chose avec lui, c’est un débat humain », glisse le restaurateur.

Lui, c’est Valentin Lungenstrass, commissaire-adjoint zélé de Grégory Doucet à la Logistique Urbaine, auteur d’un courrier annonçant la suspension de l’autorisation de terrasse « pour une durée de deux semaines », du 11 au 30 septembre. En cause toujours, une terrasse trop… végétalisée.

« On prend en otage l’économie pour atteindre quelqu’un »

Fidèle à sa résilience, Christophe Cédat a tenu son lopin de terre et maintenu son activité. « J’ai échappé à cette salve, mais on sait qu’il va tirer à nouveau », glisse le mari de Laure Cédat, dont la prestation au premier meeting politique de Jean-Michel Aulas a été très saluée.

« Je ne suis pas plus fort que lui, mais lui n’est pas plus fort que moi », poursuit le commerçant lyonnais, membre actif du Collectif des Défenseurs de Lyon. Récemment, un émissaire de la Ville de Lyon est venu rencontrer ses confrères restaurateurs. « Bizarrement, il n’est pas venu », s’amuse Christophe Cédat.

À six mois des élections municipales, le restaurateur qui gère deux établissements souhaite pouvoir se concentrer sur son activité, au lieu de faire face continuellement au matraquage administratif des écologistes.

Il espère désormais que ces derniers concentreront leur attention ailleurs. Et sur un autre front : faire face à la popularité croissante de leur opposant numéro un : Jean-Michel Aulas, champion de la liberté d’entreprendre.