RÉCIT – Le navire est immobilisé au large de Saint-Nazaire depuis le 28 septembre. Une enquête a été ouverte par les autorités françaises et deux membres d’équipage ont été placés en garde à vue lundi.
Le 22 septembre 2025, à une cinquantaine de milles nautiques (environ 90 kilomètres) de Copenhague, navigue un vieux pétrolier à coque orange et noire. Le Boracay bat pavillon béninois. Il a quitté le port russe de Primorsk, également en mer Baltique, le 20 septembre, avec pour destination officielle Vadinar, en Inde. Là se situe l’une des plus grandes raffineries du pays, détenue à 49% par le géant russe de l’énergie Rosneft.
À quelques kilomètres de là, dans la soirée, des drones sont repérés dans l’espace aérien de l’aéroport de Copenhague, le plus grand d’Europe du Nord. Pour éviter tout accident, le trafic aérien est paralysé pendant plus de quatre heures. Après avoir survolé pistes et bâtiments, les drones finissent par quitter l’aéroport et disparaissent dans le ciel de la Baltique. Les autorités danoises soupçonnent rapidement Moscou.
Le Kremlin, bien entendu, nie toute implication. Mais le pouvoir russe a déjà été mis en cause à plusieurs reprises ces dernières semaines, notamment…
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