RÉCIT – Alors que le terme de son mandat dans la capitale approche, l’édile voit son bilan critiqué sur plusieurs fronts. Enchaînant les déplacements à l’étranger, elle prépare déjà l’après.

L’un des prédécesseurs d’Anne Hidalgo le répétait souvent avec sa gouaille inimitable : «Les emmerdes, ça vole toujours en escadrille.» Jacques Chirac soulignait par là qu’un souci n’arrive jamais seul. La maire de Paris en fait aujourd’hui l’amère expérience. À six mois d’élections municipales qui signeront son départ de l’hôtel de ville après y avoir passé un quart de siècle – treize ans comme première adjointe et douze comme maire – elle se retrouve empêtrée dans les polémiques en tout genre, entachée par le discrédit politique et concurrencée sur ses terres par une droite conquérante.

Ne serait-ce que ces derniers jours. Mi-septembre, Anne Hidalgo a d’abord vu une partie de ses frais de déplacement et de représentation publiés dans la presse, relayés sur les réseaux sociaux, et même placardés dans les rues de la capitale. Ces dépenses, jugées excessives, ont suscité l’indignation : 6320 euros de robes Dior, un manteau de la marque Burberry à 3067 euros, une étole Bompard à…

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Le Figaro

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