Le matin, Serge Perroud se lève tôt. Il enfile son cuissard, ses vêtements réfléchissants, son casque et file au travail. Qu’il vente, qu’il pleuve ou qu’il neige, son moyen de locomotion n’a que deux roues et pas de moteur. Pendant environ 45 minutes, il pédale entre Saint-Chef, où il réside, et la piscine de Villefontaine, où il travaille, soit un peu moins d’une cinquantaine de kilomètres aller-retour. « Je le fais pour plusieurs raisons : j’ai une grosse échéance sportive cet été, je trouve ça plus écolo, ça me coûte moins cher, et puis, je ne perds pas tant de temps que ça. Lorsque j’arrive dans la zone de Flosailles le matin, que c’est bouché de partout et que je double tout le monde, c’est quand même très sympa ».
Combien sont-ils à l’imiter en Nord-Isère ? Aucune enquête chiffrée ne permet d’appréhender le nombre de vélotafeurs sur l’ensemble du territoire. Mais certaines données montrent que la pratique se démocratise, même si c’est davantage à un…