Depuis la rentrée,
Léa Salamé est au cœur des discussions. Aux commandes du 20
Heures de France 2, la journaliste a enchaîné quelques moments
maladroits qui n’ont pas échappé aux téléspectateurs et aux
réseaux sociaux. Entre un
lapsus en direct et une question jugée
déplacée, chaque erreur a pris des proportions
inattendues.
Mais ce jeudi 2 octobre,
Thomas Sotto a décidé de prendre une nouvelle fois la parole.
Invité au micro de Buzz
TV, le journaliste est monté au créneau pour défendre sa
collègue et amie. Sans langue de bois, il a dénoncé les
attaques répétées dont elle fait l’objet et rappelé qu’il
fallait parfois relativiser. La première polémique est survenue
après un lapsus en plein JT. Face à Henri Guaino, l’ancienne
chroniqueuse de On n’est pas
couché a lâché : « Claude
Guéant, un dernier mot sur cette condamnation ? ». Une
confusion immédiatement relevée et commentée par les internautes,
qui n’ont pas manqué de pointer l’erreur.
Léa Salamé critiquée après
ses bourdes, « Ça peut tous nous arriver »
Quelques jours plus tôt, une
première polémique. Le 15 septembre, Léa Salamé recevait Marion
Cotillard, venue parler de cinéma. Mais au détour de l’entretien,
la journaliste l »a interrogée sur sa récente rupture avec
Guillaume Canet : « Est-ce
que vous allez bien ? ». Réponse glaciale de l’actrice :
« Merci, ça va. Et
vous, vous allez bien ? ». Malaise. La séquence a
rapidement tourné sur les réseaux sociaux, certains accusant la
présentatrice de franchir une limite.
Face à ces critiques, Thomas
Sotto n’a pas mâché ses mots. « Le 20 heures, Léa en est une victime scandaleuse »,
a-t-il lâché sur Buzz
TV. Il rappelle que ce n’est pas la première fois qu’il prend
sa défense : « Ça va, tu
confonds Henri Guaino et Claude Guéant, ça peut tous nous
arriver« . Pour lui, impossible de laisser passer un
tel acharnement : « On a le
droit d’aimer ou de ne pas aimer un journal, un présentateur, une
présentatrice. On a le droit de regarder ou de ne pas regarder,
mais on n’a pas le droit de défoncer, on n’a pas le droit
de lyncher et on n’a pas le droit de détruire
l’humain. »
Thomas Sotto monte au créneau et appelle à « lâcher Léa Salamé »
Le journaliste a aussi balayé
les critiques venues de la
CGT de France Télévisions sur le traitement des grèves du 10
septembre. « On invente des
problèmes qui n’existent pas. Moi, je sais comment travaille la
rédaction de France 2, je sais comment se passe le lien entre les
présentateurs et la rédaction. Et ça se passe toujours très bien.
Il y a toujours un ou deux grognons qui vont sortir un
communiqué, mais ce n’est pas représentatif. Léa, on n’a
rien inventé en disant qu’elle sait présenter un journal, qu’elle
sait présenter une tranche, qu’elle sait animer. Lâchez-lui la
grappe, quoi ! »
Et quand on lui demande s’il
aurait posé, lui, la fameuse question à Marion Cotillard, il
reconnaît : « Je ne sais pas.
Bah non, je ne l’aurais pas posée comme ça, évidemment. Quand on
connaît la fin de l’histoire, on évite de faire le début ! Mais
est-ce qu’il y a des interviews où moi, j’ai posé des questions à
la noix que je n’aurais pas dû ? Oui, probablement, ça nous arrive
tous, et ça n’est pas si grave. » Une prise de
position qui montre que Léa Salamé peut compter sur un soutien
solide. Et dans un contexte où chaque mot est scruté, Thomas Sotto
rappelle que les journalistes, eux aussi, restent humains.