La Néo-Zélandaise Portia Woodman-Wickliffe, deux fois élue joueuse mondiale de l’année, veut, à 33 ans, aider les Black Ferns à remporter une troisième Coupe du monde consécutive, cet été en Angleterre.
Elle a déjà tout gagné. Deux Coupes du monde à XV. Deux médailles d’or olympiques à 7. C’est d’ailleurs après le sacre aux Jeux de Paris l’été dernier que la Néo-Zélandaise Portia Woodman-Wickliffe avait annoncé, à 33 ans, sa retraite internationale. Avant de changer d’avis ce mardi.
«J’ai réfléchi à ce que cela signifierait pour moi, mais surtout pour ma famille, de participer à cette Coupe du monde. J’avais besoin de temps pour tout traiter et me rendre disponible pour cette équipe», a-t-elle déclaré dans un communiqué. Elle avait justifié sa retraite internationale par l’envie de devenir maman en 2025.
Ailière prolifique, la joueuse des Blues Women qui vient de remporter le Sky Super Rugby Aupiki, était des campagnes mondiales victorieuses en 2017, puis en 2022, quand les Néo-Zélandaises ont fait chuter les favorites anglaises en finale. Des Red Roses, de nouveau grandissimes favorites de la 10e Coupe du monde qu’elles accueilleront en août et septembre prochains.
Sa capacité naturelle à inspirer les autres, ses qualités athlétiques étonnantes, sa connaissance du jeu et ses compétences auront une énorme influence sur tous ceux qui l’entourent
Allan Bunting, sélectionneur des Black Ferns,
Le retour de la star néo-zélandaise est une bonne nouvelle pour l’entraîneur des Black Ferns, Allan Bunting. «Portia est une personne exceptionnelle et je sais qu’elle améliorera notre environnement. Sur le terrain, elle sait ce qu’il faut faire pour remporter des matchs. Sa capacité naturelle à inspirer les autres, ses qualités athlétiques étonnantes, sa connaissance du jeu et ses compétences auront une énorme influence sur tous ceux qui l’entourent», s’est réjoui le sélectionneur néo-zélandais.