juanma hache / Getty Images
Dans certaines pharmacies, il est déjà possible de se faire vacciner contre le Covid-19, sans attendre l’ouverture de la campagne le 14 octobre. (photo d’illustration)
COVID – À l’hôpital et dans les cabinets médicaux, le retour du Covid se confirme en France. Mais le virus circule à un niveau modéré jusqu’ici, selon les nouvelles données de Santé publique France diffusées mercredi 1er octobre.
Un variant est responsable de cette recrudescence de cas automnaux : XFG, aussi surnommé « Frankenstein » sur les réseaux sociaux. Sur France Inter ce jeudi matin, l’infectiologue Anne-Claude Crémieux, présidente de la commission technique des vaccinations de la Haute autorité de santé, s’est toutefois voulu rassurante.
Selon elle, ce variant « ne présente pas, à ce jour, de signes en faveur d’une sévérité plus importante » et « donne, comme son prédécesseur, surtout des formes “rhinopharyngées”, c’est-à-dire un rhume, un mal de gorge et pas mal de virus au niveau du nez ».
Résultat, il est aujourd’hui possible de se faire vacciner avec la dose conçue pour la campagne de vaccination lancée dans les jours qui viennent, malgré l’arrivée toute récente du variant XFG. « On sait qu’il échappe un petit peu mieux à l’immunité que ses prédécesseurs », mais « on garde un certain niveau de protection contre ce variant, et le vaccin actuel, qui a été mis au point pour la campagne d’hiver, reste efficace », explique Anne-Claude Crémieux sur France Inter.
Tout le monde peut gratuitement se faire vacciner
Et si la campagne s’ouvre officiellement le 14 octobre (jusqu’au 31 janvier), il ne sera peut-être pas nécessaire d’attendre jusque-là sur tout le territoire. « Les commandes dans les pharmacies ont commencé depuis le 22 septembre. Par conséquent, il y a aujourd’hui ou dans les jours qui viennent des pharmacies qui seront déjà achalandées », précise l’infectiologue.
Comme chaque année, il est fortement recommandé aux personnes à risque de développer des formes graves du Covid-19 d’être vaccinées. Notamment les personnes âgées de 65 ans et plus ; les personnes atteintes de comorbidités ayant un risque plus élevé de formes graves de maladie ; les personnes immunodéprimées ; ou encore les femmes enceintes, quel que soit leur trimestre de grossesse.
À noter que la dose annuelle n’est plus recommandée pour les personnes pas considérées comme à risques. Malgré tout, si une personne n’est pas dans la cible et souhaite recevoir une vaccination, elle peut tout à fait en bénéficier et gratuitement, comme le rappelle l’Assurance maladie sur son site.