Qu’importe leur matière, ils lui offrent le rôle de sa vie, celui qu’elle a poursuivi des années en vain : la possibilité d’être mère ou d’y jouer, là est l’ambiguïté. « Ce ne sont pas des vrais, mais je les aime comme mes enfants », décrit la jeune femme qui vit côté belge, à 20 km de Lille (Nord), en évoquant ces « bébés reborn » (renaître, en français), poupons ultra-réalistes, d’une vraisemblance perturbante, devenus phénomène viral sur les réseaux sociaux.