Par
Jean-Marc Aubert
Publié le
3 oct. 2025 à 8h54
Ce vendredi 3 octobre 2025 au matin, 2 000 étudiants sont bloqués devant les grilles d’accès à la faculté des sciences, dans le quartier Saint-Éloi, route de Mende, à Montpellier : les militants du SCUM jouent les prolongations après l’action du 2 octobre, moins suivie que celle du 18 septembre dans les rues de la préfecture.
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Une dizaine de militants du Syndicat de combat universitaire de Montpellier ont installé des obstacles pour interdire aux étudiants de rejoindre le campus et les amphithéâtres, poursuivent leur participation au mouvement de ce jeudi 2 octobre 2025, une action nationale.
Dans les rangs des étudiants, nombreux sont ceux qui ne décolèrent pas, car ils veulent aller en cours. Ainsi l’un d’eux explique à Métropolitain « ne pas comprendre comment dix personnes peuvent en retenir 2 000 en otage, oui, je dis bien en otage. J’ai soutenu leur action jeudi, je suis d’accord avec les revendications qu’ils scandent, mais un jour ça va, l’action de ce vendredi matin qui perturbe nos cours de l’année est de trop, je ne vois pas son intérêt ».
Le père d’un étudiant qui fait partie des 2 000 bloqués devant la fac des sciences dans le quartier Saint-Éloi, sollicité par Métropolitain, assure également ne pas comprendre les raisons de cette nouvelle action de blocage par le SCUM.
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