Le premier rendez-vous est programmé ce samedi 4 octobre avec une visite intitulée « La Petite fabrique du musée ». « On va traverser tout le parcours permanent et on aura un accès privilégié à quelques réserves, notamment au tombeau de Michel de Montaigne. Le responsable des collections médiévales et modernes, Christian Block, nous fera découvrir des choses inédites », explique Julie Guiroy, médiatrice architecture et patrimoine pour la Ville et « ambassadrice » des Jeunes Amis.
L’idée est de « faire vivre le patrimoine autrement » afin d’attirer les jeunes adultes, qui constituent un creux dans les tranches d’âge qui fréquentent les musées. « De la maternelle au lycée, les enfants et les ados viennent dans le cadre scolaire. À partir de la quarantaine-cinquantaine, on remobilise les visiteurs, jusqu’aux retraités qui ont beaucoup de temps. Mais la population intermédiaire a des contraintes liées aux études, au travail, aux enfants ou au fait d’être très sollicitée par ailleurs. »
Événements « instagramables »
Pour la toucher, les Jeunes Amis misent donc sur des événements à des horaires qui ne sont pas habituels dans les musées – fins d’après-midi, soirées, week-ends – mais auxquels les jeunes adultes, eux, sont le plus disponibles. Et des rendez-vous que cette génération va pouvoir partager sur ses réseaux. Des événements « instagramables ». Julie Guiroy assume le mot : « Les réseaux sociaux peuvent être un moyen formidable de faire rayonner le musée. »
L’idée est aussi de proposer des événements liés à des sujets de société – droits de la femme, rencontre des cultures… – ou des rendez-vous dans lesquels les participants sont actifs. Notamment un atelier sérigraphie autour de pièces du centre Jean Moulin. Trois rendez-vous sont déjà programmés d’ici la fin de l’année. Pour une dizaine d’inscrits. « C’est bien alors que nous n’avons même pas un mois d’activité. »