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Rédaction Marseille

Publié le

3 oct. 2025 à 10h20

Entre Sébastien Delogu et Benoît Payan, le Parti communiste français (PCF) a fait son choix. Réunis ce jeudi 2 octobre 2025, les représentants du parti ont voté à l’unanimité pour la reconduite de la coalition d’union de la gauche dès le premier tour des élections municipales à Marseille.

« Notre parti est largement rassemblé et entend participer à la victoire de la gauche au sein du Printemps marseillais », a expliqué à l’AFP le sénateur communiste Jérémy Bacchi, également à la tête de la fédération PCF des Bouches-du-Rhône.

Une alliance qui avait porté ses fruits en 2020

Les 250 communistes ayant participé à ce vote ont par ailleurs désigné Anthony Gonçalves, cancérologue et directeur du département d’oncologie médicale à l’Institut Paoli-Calmettes de Marseille, comme chef de file pour ces mêmes élections. Un choix symbolique étant donné que, selon toute vraisemblance, la tête de liste du Printemps marseillais devrait être le maire sortant actuel, Benoît Payan (divers gauche), qui n’a cependant pas encore officialisé sa candidature.

Le PCF avait dès 2019 été l’un des initiateurs de ce mouvement en faveur d’un large rassemblement qui avait débouché lors des municipales de 2020 sur cette alliance de gauche (PS, écologistes et PCF) et citoyenne qui, à la surprise générale, avait réussi à l’emporter dans la deuxième ville de France après 25 ans de règne de la droite avec Jean-Claude Gaudin (LR).

« Après 5 ans de mandat, on voit qu’il y a un fort soutien dans l’opinion publique en faveur de l’équipe du Printemps marseillais », a ajouté Jérémy Bacchi.

Cinq conseillers municipaux communistes, dont trois adjoints, font partie de la majorité municipale actuelle, gérant notamment la Culture, la Solidarité ou encore l’Égalité entre les hommes et les femmes.

Que vont faire les autres mouvements de gauche ?

Le 14 octobre, ce sera au tour des Verts d’apporter leur soutien au non à la reconduite du Printemps marseillais. Les débats risquent d’y être plus tendus, car certains membres écologistes de la majorité sortante poussent plutôt à une alliance avec La France insoumise. Celle-ci a déjà annoncé présenter une candidature autonome pour laquelle le député Sébastien Delogu est pressenti.

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Les socialistes, favorables à l’union, devraient eux se décider fin octobre et le mouvement citoyen Mad Mars (proche du PS et EELV) ne se prononcera « que plus tard ».

Face au Printemps marseillais, la droite devrait également partir unie avec la candidate investie par les Républicains et Renaissance, Martine Vassal, battue en 2020. À l’extrême droite, Franck Allisio du RN, a aussi annoncé sa candidature, avec le soutien officialisé jeudi du sénateur Stéphane Ravier, qui avait un temps rallié Éric Zemmour et son parti Reconquête.

Avec AFP

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