«J’ai décidé de ne pas être candidat ». Le sénateur d’extrême droite Stéphane Ravier a officiellement annoncé qu’il jetait l’éponge dans la course à la mairie de Marseille, à l’occasion d’un entretien donné jeudi à La Provence et à BFM Marseille Provence.
Le président du mouvement « Marseille d’abord », passé par le Rassemblement national puis par Reconquête !, le parti d’Éric Zemmour qu’il a quitté en 2024, a décidé d’apporter un soutien « sans réserve » à la liste RN, menée par Franck Allisio.
Stéphane Ravier sera sur aucune liste pour les élections municipales, y compris dans les 13e et 14e arrondissements, dont il a été maire de 2014 à 2017. Il a également demandé à ses partisans de se « mettre à disposition » de la campagne de son ex-rival.
« Une dynamique »
« Je suis persuadée aujourd’hui qu’une division ne fait que rarement le résultat d’une addition et que nous avons besoin d’une dynamique », a justifié l’élu, qui avait lui-même conduit la liste du parti de Marine Le Pen en 2008, 2014 et 2020, où il a terminé à la troisième place.
« Stéphane Ravier vient de faire ce que nous ne voyons qu’exceptionnellement en politique : il a placé Marseille et les Marseillais au-dessus de ses intérêts personnels », a salué Franck Allisio sur ses réseaux sociaux.
Stéphane Ravier vient de faire ce que nous ne voyons qu’exceptionnellement en politique : il a placé Marseille et les Marseillais au-dessus de ses intérêts personnels.
Nous avions promis l’unité aux Marseillais, nous tenons parole aujourd’hui.
La victoire à Marseille est proche. https://t.co/WRuUHP4jpg— Franck Allisio (@franckallisio) October 2, 2025
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J’accepteDes jugements à venir
Stéphane Ravier est aussi dans le viseur de la justice. Il doit être jugé le 2 décembre pour « atteinte à la liberté d’accès ou à l’égalité des candidats dans les marchés publics ».
Retrouvez ici notre dossier consacré aux élections municipales de 2026
Le parquet lui reproche des faits de favoritisme entre septembre 2016 et juin 2017, alors qu’il occupait le siège de maire du 7e secteur de Marseille (13e et 14e arrondissements), conquis lors des municipales de 2014. Il attend par ailleurs d’être rejugé par la cour d’appel d’Aix-en-Provence dans un dossier de prise illégale d’intérêt, où il avait été condamné à six mois de prison avec sursis et à une inéligibilité d’un an.