- 🌊 Smulders signe un contrat avec RTE pour trois parcs éoliens en mer.
- 🔧 Construction de sous-stations comprenant fondations et parties supérieures.
- 📏 Infrastructures mesurant jusqu’à 115 mètres de haut pour certains projets.
- 🌍 Impact économique significatif avec retombées sur le territoire national.
Le secteur de l’énergie renouvelable en France continue d’évoluer avec des projets ambitieux dans l’éolien offshore. Smulders, une filiale belge d’Eiffage Métal, a récemment signé un contrat majeur avec RTE, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité français. Ce contrat porte sur le développement et la construction de trois sous-stations électriques en courant alternatif, destinées à raccorder des parcs éoliens en mer. Ces parcs comprennent ceux situés au large des côtes de Bretagne sud et de la mer Méditerranée. Cette initiative souligne l’engagement de la France et de l’Europe dans la structuration d’une filière industrielle dédiée à l’éolien en mer.
Le rôle de Smulders et Eiffage dans le projet
Smulders, en tant que filiale d’Eiffage Métal, joue un rôle crucial dans ce projet d’envergure. En partenariat avec RTE, l’entreprise est chargée de développer et de construire trois sous-stations électriques. Ces sous-stations sont des éléments clés pour le raccordement des parcs éoliens en mer. Les sous-stations seront installées au large des îles de Groix et de Belle-Ile-en-Mer, ainsi qu’en mer Méditerranée, notamment dans la région Narbonnaise Sud-Hérault et le Golfe de Fos. Eiffage devra construire les fondations, appelées « jackets », ainsi que les parties supérieures ou « topsides » des sous-stations, qui abriteront l’équipement électrique nécessaire.
Caractéristiques techniques des infrastructures
Les infrastructures prévues dans ce contrat se distinguent par leurs dimensions impressionnantes. Les fondations des sous-stations mesureront environ 115 mètres de hauteur pour le projet de Bretagne Sud et environ 110 mètres pour les projets méditerranéens. La largeur et la longueur de ces structures varient également, atteignant jusqu’à 50 mètres de long pour certains projets. Les parties supérieures des sous-stations pèseront environ 5 000 tonnes. Elles mesureront plus de 20 mètres de haut et s’étendront sur 70 mètres de long. Ces caractéristiques techniques témoignent de la complexité et de l’ampleur de ce projet d’éolien offshore.
Retombées économiques et industrielles
Le contrat entre Smulders et RTE ne se limite pas à un simple projet de construction. Il s’inscrit dans une stratégie plus large visant à mobiliser le tissu industriel français et européen.
La volonté est de structurer une filière industrielle du raccordement de l’éolien en mer et d’en accroître les retombées économiques sur le territoire national.
Avec 84 400 salariés dans le monde et un chiffre d’affaires de 23,4 milliards d’euros, Eiffage est bien positionné pour jouer un rôle moteur dans cette dynamique industrielle. L’impact économique attendu est significatif, avec des créations d’emplois et des opportunités pour les entreprises locales.
Le positionnement stratégique d’Eiffage
Eiffage, avec sa filiale Smulders, renforce sa position dans le secteur des énergies renouvelables grâce à ce contrat stratégique. Le groupe, qui réalise 34 % de son chiffre d’affaires à l’international, entend capitaliser sur cette expertise pour se développer davantage dans l’éolien offshore. Ce projet illustre la capacité d’Eiffage à s’adapter aux défis environnementaux et à contribuer à la transition énergétique. La société mise sur l’innovation et la collaboration avec des partenaires européens pour soutenir ses ambitions dans ce domaine en pleine expansion.
Alors que la transition énergétique s’accélère, le projet entre Smulders et RTE pourrait bien servir de modèle pour d’autres initiatives similaires. Quels seront les impacts à long terme de cette collaboration sur le paysage industriel et économique européen?
Cet article s’appuie sur des sources vérifiées et l’assistance de technologies éditoriales.
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