Le 17 octobre 2024, de violentes intempéries avaient frappé le département, et tout particulièrement le Forez, la vallée du Gier et le Pilat, occasionnant d’immenses dégâts matériels.
Suite à ce terrible épisode climatique, 21 communes de Saint-Étienne Métropole (SEM) – pour un total de 53 dans la Loire – avaient été reconnues en état de catastrophe naturelle. Depuis, la Métropole a débloqué 7,6 millions d’euros (M€) pour les travaux de remise en état ayant trait à ses compétences : voirie, ouvrages d’art, assainissement et rivières, et eau potable.
151 000 euros pour L’Horme, 141 000 euros pour Andrézieux-Bouthéon…
Mais de nombreux autres travaux, pour un chemin, un muret ou autre, relèvent de la compétence des communes. SEM avait donc décidé, dès décembre 2024, de créer un fonds de soutien exceptionnel pour aider ces dernières à financer ces travaux sur des biens non assurables.
C’est ainsi que les 21 communes concernées vont se partager 1 M€ (pour un total de dégâts communaux chiffré à 3,7 M€). Ces aides, réparties au prorata des dépenses de chaque commune, vont de 800 €, pour Dargoire, à 151 000 €, pour L’Horme (1).
Les aides les plus importantes vont à L’Horme (151 000 €), Andrézieux-Bouthéon (141 000 €), Doizieux (127 000 €), Rive-de-Gier (111 000 €), La Valla-en-Gier (83 000 €), Sainte-Croix-en-Jarez (77 500 €), La Grand-Croix (65 000 €), Châteauneuf (48 500 €)…
« Penser le réaménagement complet de l’urbanisme de Rive-de-Gier »
Lors du conseil de ce jeudi, les élus se sont également mis d’accord pour reconnaître que le projet de découverture du Gier sur la commune de Rive-de-Gier revêt un intérêt métropolitain. Il s’avère en effet qu’il s’agit de la seule solution pour permettre le passage d’une crue centennale sans risque d’inondation. Aujourd’hui, rien n’est acté : une étude de faisabilité va être menée, accompagnée d’une concertation avec les habitants.
« C’est un enjeu majeur pour Rive-de-Gier, mais aussi pour l’ensemble du canton, a estimé le maire de la commune, Vincent Bony. Mais c’est un projet qui sera long et complexe. Car cela nécessitera d’enlever la M88 qui recouvre le Gier dans toute la traversée du centre-ville (et qui sert de déviation à l’A47), et d’élargir le lit de la rivière. On va donc toucher à des maisons, des espaces publics, des commerces, des entreprises… Ça signifie qu’il faudra penser le réaménagement complet de l’urbanisme de la commune. »
(1) Les sommes sont arrondies.