Par
Nicolas Zaugra
Publié le
3 oct. 2025 à 14h02
L’ancienne adjointe à la Culture de Grégory Doucet Nathalie Perrin-Gilbert continue sa campagne pour les municipales 2026 à Lyon. La candidate indépendante de gauche poursuit ses propositions, critique le bilan de son ancien allié écologiste quelle n’exclut toutefois pas de rejoindre à nouveau et tape sur Jean-Michel Aulas désormais candidat. Invitée jeudi 2 octobre 2025 de BFM Lyon en partenariat avec actu Lyon, elle a aussi révélé qu’elle sera candidate dans le 4e arrondissement. Parmi l’une des propositions phares, la gratuité des TCL, mesure qu’elle a précisé et défendu.
D’abord une gratuité des TCL pour les séniors
La candidate qui présentera aussi des listes avec son mouvement Lyon en commun dans des circonscriptions métropolitaines a défendu sa proposition de gratuité des transports en commun. Nathalie Perrin-Gilbert propose un « chemin vers la gratuité ». Selon elle, la gratuité totale du réseau TCL « ne pourra pas être atteinte du jour au lendemain ».
Elle affirme que la gratuité complète mise en place à Montpellier est une « réussite » malgré le rapport très critique de la Cour des Comptes sur le dispositif.
La conseillère municipale et métropolitaine promet d’abord la gratuité pour les séniors de plus de 65 ans pour « redonner de la mobilité aux aînés qui ont du mal à prendre le vélo ou même marcher avec les travaux ».
Vers une gratuité dans certains cas
Son programme défend aussi une gratuité dans certains cas : durant les pics de canicule, les pics de pollution et « pendant les week-end de décembre et en juin pour tester cette mise en gratuité ».
Nathalie Perrin-Gilbert n’a toutefois pas détaillé le mode de financement et le coût d’une telle mesure proposée dans un tout autre registre par Jean-Michel Aulas qui défend une généralisation de la gratuité pour les Lyonnais gagnant moins de 2 500 euros et les familles monoparentales.
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Pas d’alliance avec Aulas, plus jamais adjointe de Grégory Doucet
Selon elle, Jean-Michel Aulas est le candidat de la « droite » qu’elle qualifie « d’adversaire ». « Ce que je mets de côté c’est un accord avec M. Aulas qui est soutenu par Laurent Wauquiez et Nicolas Sarkozy ». « Il est un adversaire politique alors que Grégory Doucet est un concurrent, je le place à gauche même si on a des choses à débattre ».
Quant à Grégory Doucet, si elle est critique sur son bilan et ses actions, elle n’exclut pas d’alliance de second tour si elle est qualifiée ou d’appel au vote. Une chose est certaine, elle ne souhaite plus être l’adjointe au maire de l’écologiste. « Je ne me destine pas demain à être adjointe de M. Doucet s’il gagne l’élection, je ne serai plus son adjointe ».
Un dilemme attend la candidate : la place de LFI d’ici le second tour. En cas d’alliance LFI-Doucet au second tour, Nathalie Perrin-Gilbert n’est pas emballée à une alliance avec le maire de Lyon. Selon nos informations, elle regrette les dernières orientations du mouvement de Jean Luc Mélenchon.
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