« Il y a bien un début de rupture sur la forme mais sur le fond, rien n’a changé », a réagi le premier secrétaire du PS, Olivier Faure.

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Publié le 03/10/2025 13:24

Mis à jour le 03/10/2025 13:36

Temps de lecture : 1min

Le Premier ministre Sébastien Lecornu, le 3 octobre 2025 à Matignon. (ALAIN JOCARD / POOL / AFP)

Le Premier ministre Sébastien Lecornu, le 3 octobre 2025 à Matignon. (ALAIN JOCARD / POOL / AFP)

Un (petit) pas vers la gauche ? Sébastien Lecornu a fait savoir vendredi 3 octobre, avant même la fin de son entretien avec les socialistes, qu’il proposait la création d’une « taxe sur le patrimoine financier », au lieu de la taxe Zucman sur les hauts patrimoines, qu’il juge « dangereuse » pour l’économie et l’emploi, selon son entourage. « Certaines optimisations fiscales de très grandes fortunes ne sont pas défendables », considère le Premier ministre, d’après son entourage.

Le Premier ministre a également promis à la gauche une mesure de pouvoir d’achat dans le budget. « Tous les scénarios sont sur la table », a souligné son entourage. Mais à leur sortie de Matignon, les dirigeants socialistes se sont montrés critiques sur le projet global de budget esquissé par le Premier ministre. Olivier Faure a évoqué « une copie alarmante et insuffisante ». « Il y a bien un début de rupture sur la forme mais sur le fond, rien n’a changé », a-t-il estimé.

Sébastien Lecornu s’est entretenu avec les socialistes pendant près de deux heures, dans un rendez-vous considéré par ces derniers comme celui de la dernière chance pour éviter la censure. Avant ses rendez-vous avec les oppositions, le Premier ministre avait annoncé qu’il renonçait à utiliser l’article 49.3 de la Constitution. Un geste salué par le PS, le RN et les Ecologistes, mais que ces derniers jugent insuffisant pour ne pas censurer.