À compter du 1er novembre, les usagers de ces véhicules s’exposeront à une amende de 135 euros s’ils roulent sans casque.

Il y a aura donc un arrêté spécifique à Nice (Alpes-Maritimes) pour réglementer la circulation de certains deux-roues : les trottinettes électriques. À compter du samedi 1er novembre, tous les usagers de ce type de véhicule seront dans l’obligation de porter un casque ; c’est en tout cas le vœu du maire, Christian Estrosi qui les considère comme «un danger». En cas de non-respect, une amende de 135 euros sera appliquée aux contrevenants.

«En cas de récidive, elle pourra être doublée, voire triplée», annonce l’édile, qui rappelle que Nice reste la «seule grande ville à ne pas admettre les trottinettes en libre-service.» Et d’ajouter auprès de nos confrères de Nice-Matin qu’à Nice, ce sont près de « 110 accidents par an qui nécessitent une prise en charge chirurgicale ».


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Plus largement, cette mesure s’inscrit dans une démarche municipale pour «limiter l’accidentologie liée à ces engins, qui a connu une hausse constante», précise la Ville. En outre, les usagers devront donc respecter la vitesse maximale, soit 25 km/h. «Les usagers doivent laisser la priorité aux piétons sur les passages piétons et ont l’interdiction d’évoluer dans certaines zones densément fréquentées de la ville», abonde la Mairie. Parmi ces lieux, une partie du Vieux Nice, l’artère centrale Jean Médecin ou encore la rue Masséna sont citées.

Actuellement, le port du casque n’est obligatoire qu’en dehors d’une agglomération lorsque l’usager emprunte une route dont la vitesse maximale autorisée est de 80 km/h. Le transport d’autres personnes est également interdit, de même que l’emprunt des voies du tramway ; le port d’écouteurs et de casque reste également prohibé.