Le quartier est bouclé vendredi soir et de nombreux effectifs de police y ont été dépêchés. Une enquête pour homicides volontaires en bande organisée et tentatives d’homicide volontaire en bande organisée est ouverte

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Publié le 03/10/2025 22:34

Temps de lecture : 2min

Une voiture de la police nationale (photo d'illustration). (RÉMY PERRIN / MAXPPP)

Une voiture de la police nationale (photo d’illustration). (RÉMY PERRIN / MAXPPP)

Deux personnes sont mortes et cinq autres sont blessées à Nice (Alpes-Maritimes) après des tirs à l’arme lourde dans le quartier des Moulins, vendredi 3 octobre dans la soirée, selon un message du préfet des Alpes-Maritimes sur X. Deux personnes sont gravement blessées et trois autres plus légèrement, précise le préfet, présent sur place. Les faits se sont produits vers 21h15, selon une source policière à franceinfo.
 
Selon une source proche, la fusillade « ressemble à un règlement de compte » dans ce quartier sensible et « les profils des victimes sont clairement liés au narcobanditisme ». Selon le procureur de la République de Nice, dans un communiqué, la « fusillade est intervenue dans des conditions que les investigations devront préciser ». 
 
Le parquet de Nice annonce dans un communiqué vendredi soir qu’une enquête pour homicides volontaires en bande organisée et tentatives d’homicide volontaire en bande organisée est ouverte et confiée au SIPJ 06 (service interdépartemental de la police judiciaire). La division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS) de Nice a été saisie, précise une source proche.

Le préfet des Alpes-Maritimes indique que « sur décision du ministre de l’Intérieur, des renforts seront mobilisés dès demain [samedi] pour assurer le retour à la sécurité dans le quartier et resteront autant que nécessaire ». Des CRS ont été envoyés en renfort, indique le ministère de l’Intérieur. Le quartier est bouclé et de nombreux effectifs de police et de sapeurs-pompiers y ont été dépêchés, selon une source proche à franceinfo.

Egalement présent sur place, le maire de Nice, Christian Estrosi, décrit sur le réseau social X une situation « tendue et confuse ». « Une incursion sur fond de narcobanditisme a entraîné des tirs à l’arme automatique », écrit le maire de la ville.