Le verdict est tombé pour l’une des figures les plus emblématiques du hip-hop américain. Vendredi, le tribunal fédéral de New York a condamné Sean Combs, alias P. Diddy, à quatre ans et deux mois de prison pour transport de personnes à des fins de prostitution.

Après deux mois d’un procès très médiatisé, le jury avait déjà écarté en juillet les charges les plus lourdes de trafic sexuel et d’association de malfaiteurs, qui auraient pu lui valoir la réclusion à perpétuité. C’est donc une peine allégée, mais ferme, qui vient sanctionner le magnat de la musique.

Dans la salle d’audience, P. Diddy a pris la parole une dernière fois pour exprimer ses regrets. « Je suis brisé par ce que j’ai fait », a-t-il écrit la veille au juge dans une lettre, affirmant s’être « perdu dans la drogue et l’excès ». Face aux magistrats, il a de nouveau présenté ses excuses, reconnaissant la gravité de ses actes.

Notre dossier sur l’affaire P. Diddy

Ce jugement met un point d’arrêt à une affaire qui a secoué l’industrie musicale américaine et terni l’image d’un artiste longtemps considéré comme un modèle de réussite. Mais il ouvre aussi une nouvelle page judiciaire et médiatique pour Sean Combs, désormais contraint de purger une peine derrière les barreaux.